Fête des Mères : 5 mamans originales du règne animal

Fête des Mères : 5 mamans originales du règne animal

Ce dimanche 8 mai, nous célébrons la Fête des Mères ! Il existe autant de styles de maternité qu'il y a de mères sur Terre. Mais ce qui est sûr, c’est que tout n’est pas toujours aussi glamour que ce que montrent les réseaux sociaux. Dans le monde animal, la maternité n'est pas tous les jours facile non plus. Des mères qui dorment à peine aux repas faits de vomi, voici cinq exemples du monde animal pour le moins originaux. Et vous, quel style vous inspire ?

La mère albatros : cuisine locale à chaque repas

Après une longue journée de travail, pas toujours évident de mettre un repas durable, local, fait maison et original sur la table. 

La mère albatros a trouvé une solution à ce défi quotidien. Elle reste parfois jusqu'à 40 jours loin de chez elle à la recherche de la bonne nourriture. Pour compenser son absence, l'albatros fournit à son poussin une bouillie huileuse. Cuisiné localement, puisqu'elle le produit dans son estomac grâce à son alimentation poissonneuse… Et le régurgite, en repas chaud bien complet. 

De cette manière, les jeunes oiseaux développent une couche de graisse et surmontent les périodes de solitude.

On peut donc dire que la mère albatros ne donne que des repas faits maison à ses petits. Bon appétit !

En sécurité avec la mère quokka… Ou pas ?

Le quokka reçoit régulièrement le petit surnom de l’animal le plus heureux du monde. Avec ce qui semble être un sourire, il fait fondre tous les cœurs. Cependant, une rumeur étrange circule. Un mème internet a un jour suggéré que les quokkas jetaient leurs enfants aux prédateurs pour se sauver.

Info ou intox ? Eh bien, entre les deux.

Les quokkas portent leurs enfants dans une poche qu'ils peuvent fermer grâce à leurs muscles puissants. Mais lorsqu'ils doivent fuir des prédateurs, ils détendent leur poche, de sorte qu’il arrive que le jeune se roule hors de la poche et reste seul derrière. De cette façon, le jeune attire l'attention du prédateur et la mère peut s'échapper en toute sécurité.

Alors, toujours aussi mignon, le quokka ?

Une grossesse sans complexe pour la mère ourse

Il est normal de prendre du poids pendant la grossesse. Mais personne ne battra jamais le record de la femelle ourse polaire : elle peut prendre jusqu’à 180 kg !

Pour accueillir son petit dans les meilleures conditions, elle creuse une tanière dans un banc de neige. Elle y reste calfeutrée deux mois, jusqu'à ce qu'elle mette bas.

Les bébés naissent en décembre, et l'ourse donne souvent naissance à des jumeaux. La famille reste bien au chaud dans la tanière jusqu'au printemps.

Pendant tout ce temps, la mère ne mange pas et ne boit pas. Elle est uniquement dévouée au soin de ses petits. Alors évidemment, tous les kilos sont bien vite oubliés !  

La mère girafe, professionnelle des nuits sans sommeil 

Beaucoup de mères savent ce que c’est que de subir la fatigue des nuits trop courtes. Mais la championne du règne animal dans ce domaine, c’est assurément la girafe !

À la naissance, un girafon est très vulnérable aux prédateurs. La mère doit surveiller son petit de très près ; elle est prête à tout pour le protéger.

C’est pour cela qu’elle ne dort que deux heures par jour… et parfois seulement une demi-heure ! En restant toujours attentive aux dangers qui les guettent, la mère peut réagir rapidement et fuir avec son petit et le reste du troupeau.

Précisons malgré tout que la girafe n’est pas, de manière générale, un animal qui a besoin de beaucoup de sommeil : même en temps normal, elle ne dépasse pas les cinq heures de sommeil par jour !

Le petit de la chauve-souris n’a qu’à bien se tenir !

Une femelle chauve-souris n'a généralement qu'un seul bébé par an. Et c’est bien assez à porter : les petits naissent en pesant jusqu'à un tiers du poids de leur mère. Imaginez ce que cela signifierait pour les humains !

Les jeunes se développent aussi très vite. Pas le choix, puisque, pour têter sa mère, le petit doit s’accrocher au mamelon… Même pendant le vol !

Après trois ou quatre semaines, ils ont si bien grandi qu’il est difficile de les distinguer de leurs parents.

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